Agir contre la dictature








Pour renverser une dictature efficacement et au moindre coût, le CRC travaille à quatre tâches :
Renforcer la détermination de la population opprimée et sa confiance en elle-même, et améliorer ses compétences pour résister ;
Fortifier les groupes sociaux indépendants et les institutions qui structurent la population opprimée ;
Créer une puissante force de résistance interne ;
Développer un plan stratégique global de libération judicieux et le mettre en œuvre avec compétence.
Dangereux de s’en remettre à une intervention étrangère :
Fréquemment, les puissances étrangères tolèrent et même soutiennent une dictature afin de faire avancer leur propre intérêt économique et politique.
Certains iront jusqu’à trahir le peuple opprimé plutôt que de tenir leur promesse d’aider à sa libération, cela afin de poursuivre un autre objectif.
D’autres agiront contre la dictature pour mieux maîtriser le pays aux plans économiques, politiques ou militaires.
Les puissances étrangères s’investissent parfois de manière positive pour le peuple opprimé, mais seulement si le mouvement intérieur de résistance a déjà ébranlé la dictature au point d’attirer l’attention internationale sur la nature brutale du régime.
Renforcer la capacité des populations à résister
Les dictatures existent principalement à cause de l’insuffisante répartition du pouvoir dans le pays lui-même. La population et la société sont trop faibles pour poser des problèmes sérieux au pouvoir dictatorial, la richesse et le pouvoir sont concentrés en trop peu de mains. La survie des dictatures dépend principalement de facteurs internes, même si elles peuvent être renforcées ou affaiblies par des actions internationales.
Ces pressions internationales peuvent être utiles lorsqu’elles soutiennent un puissant mouvement intérieur de résistance. Ainsi, les boycotts économiques internationaux, les embargos, la rupture des relations économiques, l’expulsion des organisations internationales, ou la condamnation par les Nations Unies, par exemple, peuvent être utiles.
Mais en l’absence d’un fort mouvement intérieur de résistance, de telles actions ne risquent guère d’être entreprises.
Le CRC est contre le dialogue en l'état actuel
« Négocier » ne signifie pas s’asseoir à une table et discuter sur un pied d’égalité pour résoudre des différends. N’oublions pas deux choses : d’abord, lors des négociations, ce n’est pas la justice relative des positions et des objectifs des uns et des autres qui détermine le point d’entente.
Deuxièmement, le contenu d’un accord négocié est largement déterminé par le rapport de pouvoir entre les parties en présence.
Il importe de considérer plusieurs questions difficiles : quelle perspective s’offre à une partie pour atteindre ses objectifs si, à la table de négociations, l’autre ne prouve pas de volonté de progrès ?
Et que peut faire une partie si, après être arrivée à un accord, l’autre ne le respecte pas et utilise ses forces sur le terrain pour agir unilatéralement de manière non conforme à l’accord ?


Le 26 Juin, journée contre la Torture. A cette occasion, je m'affiche sur les réseaux sociaux : Je suis contre la torture au Congo Brazzaville sous forme d'un petit audio de 30 secondes quelque soit le lieu de ma localisation.
Campagne #SassoufreauCongo contre la torture, le 26 juin 2025
Imprime l'affiche
Assieds-toi ou choisis un endroit
Place l'affiche devant toi au niveau du visage
Dis une petite phrase qui condamne la torture
Filme toi avec ton téléphone ou ordinateur
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